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Louer pour investir : ce que votre rendement cache vraiment

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Prêt hypothécaire

Acheter un logement pour le mettre en location reste une stratégie prisée. Mais derrière les loyers encaissés se cachent de nombreux éléments qui influencent la rentabilité réelle. Impôts, frais cachés, périodes de vacance, coûts de rénovation : voici comment évaluer le vrai rendement locatif.

Déterminer la rentabilité apparente du projet

Le point de départ de toute analyse est le rendement locatif « brut ». Il consiste à diviser le loyer annuel par le coût total d’acquisition du bien, incluant les frais annexes (notaire, droits, travaux initiaux...).

Exemple : vous achetez un appartement à Namur pour 270.000 €, auxquels s’ajoutent 25.000 € de frais divers (acte, enregistrement, petites rénovations). Vous le louez à 1.100 € par mois, soit 13.200 € par an. Le rendement brut est donc :

13.200 € ÷ 295.000 € = 4,47 %

Ce pourcentage donne un premier repère, mais il ne reflète pas la rentabilité réelle de votre investissement.

Intégrer les frais invisibles et imprévus

Le rendement « net » est plus révélateur. Il prend en compte les dépenses que le propriétaire doit payer. Cela inclut le précompte immobilier, l’assurance, les travaux d’entretien et les périodes sans locataire.

Ces frais peuvent facilement absorber une part importante du rendement brut. Il est donc essentiel d’estimer :

  • les frais d’assurance (souvent 300–500 €/an),
  • les charges communes non récupérables,
  • les travaux de remise en état entre deux baux,
  • les imprévus techniques (chaudière, toiture...).

Quel impact fiscal sur vos loyers ?

En Belgique, la fiscalité sur les revenus locatifs dépend de plusieurs critères. Ces critères incluent la nature du locataire, l’usage du bien et le statut de l’investisseur.

  • Si vous louez à un particulier pour une résidence principale, c’est le revenu cadastral indexé majoré qui est taxé.
  • En cas de location à une entreprise ou à un indépendant, les loyers réels peuvent être imposés.
  • Et si vous possédez plusieurs biens ou que vous gérez activement votre parc, ces revenus pourraient être requalifiés en revenus professionnels.

Ces paramètres ont un effet direct sur le rendement net. Ils doivent être anticipés dans tout plan d’investissement.

Penser à long terme : entretiens et rénovations

Les coûts d’entretien régulier (peintures, équipements, électroménager) sont souvent sous-estimés. Mais ce sont les gros travaux (toiture, façade, chaudière, ascenseur...) qui peuvent impacter lourdement la rentabilité.

Avant d’acheter, consultez les documents de copropriété, les rapports techniques ou les diagnostics PEB. Un bien qui semble abordable peut cacher des frais structurels imminents.

Vacance locative : une réalité à intégrer

Aucun bien n’est occupé 12 mois sur 12 à vie. Même dans les villes très tendues, les transitions entre locataires peuvent occasionner quelques semaines (ou mois) de vacance.

Une estimation prudente consiste à intégrer 1 mois de loyer perdu par an dans votre calcul. Cela équivaut à environ 8 % de perte de rentabilité brute si vous ne le prévoyez pas.

Faire appel à un professionnel : à quel coût ?

Confier la gestion à une agence permet de déléguer les tâches administratives, juridiques et techniques. En échange, il faut compter 8 à 10 % du loyer annuel en frais de gestion.

Ce service est utile pour les investisseurs. Il permet de ne pas gérer soi-même les visites, les états des lieux ou les réparations urgentes.

Comparer deux stratégies : neuf ou ancien ?

Imaginons deux logements à Charleroi. L’un est un bien neuf acheté à 340.000 €, l’autre un appartement ancien rénové à 290.000 €.

  • Le bien neuf se loue 1.300 €/mois (15.600 €/an), soit 4,58 % brut.
  • Le bien ancien, loué 1.150 €/mois (13.800 €/an), affiche un rendement brut de 4,76 %.

Cependant, à la fin, l'écart se réduit. Les coûts d'entretien moins élevés des biens neufs compensent en partie les droits d'enregistrement plus bas des biens anciens. Les deux approchent un rendement net entre 4,0 % et 4,2 %, selon le mode de gestion.

Points-clés à retenir avant d’acheter

  • Un rendement brut entre 4 et 5 % est un bon point de départ, mais doit être ajusté.
  • Anticipez les frais d’entretien, la fiscalité réelle et le vide locatif.
  • Comparez toujours plusieurs scénarios : bien ancien rénové, neuf sur plan, ou même immeuble à division.
  • Simulez des cas pessimistes pour voir comment votre investissement tiendrait en cas de hausse des charges ou baisse temporaire du loyer.

Un investissement locatif bien mené peut offrir de belles perspectives, mais il doit reposer sur des hypothèses réalistes. Ne vous fiez pas uniquement aux promesses de rendement brut : le détail fait toute la différence.


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